Textes de...     [ sélection ]

Morad Montazami :
Démasquer son âme, révéler le soi
Née dans une famille beyrouthine de confession grecque orthodoxe et confrontée dès son adolescence à un quotidien marqué par la guerre civile, Fadia Haddad est envoyée à Paris en 1979 pour achever ses études secondaires et retourne à Beyrouth après avoir obtenu son baccalauréat. C’est plus tard, au milieu des années 1980, que commence réellement son histoire avec Paris, puisqu’elle intègre l’École Nationale des Beaux-Arts (ENSBA) et éveille l’intérêt des critiques tels que Jean-Luc Chalumeau : ce dernier écrit un article, paru dans Opus international en 1988, sur l’émergence de cette peintre qui « atteint la beauté sans la rechercher ».      2023     Lire

Paul Ardenne :
Où est le sujet ?
Vient un temps où il faut lire une oeuvre d'art au présent, dans le mouvement du monde, dans son tumulte. La lire pour ce qu'elle révèle d'un rapport contemporain au contemporain, ici et maintenant. Sans oublier ce point :  toute création, potentiellement, est une "machine de guerre". Si elle est un outil de civilisation, tout autant s'avère-t-elle être une déclaration conflictuelle faite à la civilisation. Dans un monde parfait, seule la décoration existerait. Aux marges de l’art occidental, l’oeuvre de Fadia Haddad ouvre la voie mystique de la peinture, et s’entoure d’absence. Absence nue, avide, et devenue féconde, effaçant en elle ce qui gravite autour du visible et se désigne aveuglément dans toutes les illusions du monde. Une mouvance ascendante verticalise toute l’oeuvre. L'art, sûrement pas.     2019     Lire

Christian Noorbergen :
Fadia Haddad, ses calligraphies d’immensité
Aux marges de l’art occidental, l’oeuvre de Fadia Haddad ouvre la voie mystique de la peinture, et s’entoure d’absence. Absence nue, avide, et devenue féconde, effaçant en elle ce qui gravite autour du visible et se désigne aveuglément dans toutes les illusions du monde. Une mouvance ascendante verticalise toute l’oeuvre.     2019     Lire

MBM :
Masques/Percussions
Entre le pendule, le sceptre et le lance-pierre, heureux celui qui pourra dire de quel bois se chauffe la peintre Fadia Haddad face à son ouvrage flamboyant. Chaque peinture sonne comme la fin de partie - o combien transitoire - entre des forces magnétiques, des vibrations musicales et des présences fantomatiques, toutes plus pénétrantes les unes que les autres...     2015     Lire

Ileana Cornea :
Les paysages de l’enfance
« Le Liban appartient à mon passé lointain que ma mémoire a presque complètement effacé. Je me suis construite sans lui et lui sans moi. J’ai besoin de l’exprimer seulement à travers la force des éléments premiers avant que l’homme ne soit présent. Peut-être pour retrouver son origine avec les profondeurs et les épaississements de ses horizons. » Fadia Haddad...     Paris, novembre 2014     Lire

Harry Bellet :
Je n’ai jamais bien su si la série des Masques dérivait simplement de celle des Oiseaux, dont Fadia Haddad aurait démesurément agrandi les têtes, ou de son goût pour les fétiches Africains. Les deux sans doute. Mais j’aime l’idée que les Masques seraient des oiseaux sans ailes. Dans lesquels l’artiste doit résoudre quelques belles contradictions. Car a priori, quoi de plus statique, de plus hiératique qu’un masque ?...
Extraits de "Traversée", monographie sortie le 17/03/2011     Lire

Fadia Haddad est née au Liban, et travaille à Paris. Je crois avoir raté bien peu de ses expositions, depuis six ou sept ans, et je m'informe régulièrement de ce qu'elle fait, en visitant son atelier. Nous avons même écrit un livre de bibliophilie ensemble, qui sortira peut-être un jour. Bref, c'est une artiste dont le travail me passionne...     2001     Lire

La toile est têtue, Fadia Haddad l'est encore plus : on sent les traces de lutte, même dans les tableaux apparemment les plus simples. Surgissement d'un repentir par-ci, coup de brosse trop hardi par-là, dans des compositions dont l'équilibre tient toujours du miracle. On l'a compris : Haddad est un peintre, et des meilleurs...     1995     Lire

Jean-Luc Parant :
Les oiseaux et les arbres ne peuvent pas se coucher sans trouver la mort parce que les oiseaux sont aussi détachés du sol que les arbres sont attachés à la terre. Si les oiseaux vivent au-dessus d'elle, les arbres vivent au-dessous. Quand ils meurent les oiseaux descendent sur la terre et les arbres y montent pour mourir...     1996     Lire


Laurence Debecque-Michel :
Les tous derniers travaux de Fadia HADDAD parlent de l'identité comme variation du même et de l'autre. Mais ici, il est plutôt question de la nature ultime de l'art...     2004     Lire




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